top of page
DJI_0102.JPG

PRESENTATION

DU CORRIDOR

TRANSCAMEROUNAIS

Le corridor Transcamerounais part de N’Djamena (Tchad) ou Bangui (Centrafrique) pour aboutir à Douala et Kribi. Le corridor comprend un itinéraire entièrement routier et un itinéraire mixte route-fer. Voie ferrée entre Douala et Belabo (pour la RCA) ou entre Douala – Ngaoundéré (pour le Tchad).

Par ailleurs, un oléoduc d’une longueur de 1,070 km (et d’un diamètre de 760 mm) entièrement enterré, achemine les produits pétroliers extraits des champs pétrolifères du bassin de Doba au sud du Tchad jusqu’au port de Kribi.

Les corridors N’Djaména Douala et Bangui Douala sont aujourd’hui les principaux axes d’échanges du commerce extérieur du Tchad et de la RCA.

Le trafic routier international entre Kribi, Douala et la Centrafrique et le Tchad est géré par des bureaux nationaux de fret :

  • Le Bureau de Gestion du Fret Terrestre Camerounais (BGFT), organisme créé par l’Etat par décision ministérielle et dont le fonctionnement est également régi par une décision ministérielle. La gestion du BGFT est confiée aux opérateurs privés sous la supervision d’un comité de gestion essentiellement privé.

  • Le Bureau d’Affrètement Routier Centrafricain (BARC), société d’économie mixte dont l’Etat est actionnaire minoritaire, le reste des actions se répartissant entre transporteurs et transitaires.

  • Le Bureau National de Fret (BNF, Tchad), établissement public tchadien dépendant du Ministère des Transports. Tout en ayant chacun leur spécificité juridique, ces trois organismes ont des missions communes :

  • Collecter et afficher les offres et demandes de transport ;

  • Gérer la délivrance des lettres de voiture nationales et internationales, qui servent de contrat de transport/ instruments de facilitation (sauf-conduit international et vignette).

  • Veiller pour le compte de leur pays aux respects des quotas transports internationaux au départ ou à destination de Douala en direction ou provenance du Tchad et de RCA, et assurer le suivi des conventions internationales ;

  • Suivre le mouvement terrestre des marchandises et tenir les statistiques sur le transport des marchandises,

  • Assister les pouvoirs publics dans les commissions mixtes et permanentes.

Les trois structures veillent globalement au respect des quotas de fret destinés aux transporteurs des différents pays sur les liaisons à partir de Douala, le chargeur ou le transitaire ayant a priori le choix du transporteur. Cependant, elles affirment avoir un rôle de rééquilibrage en cas de différences par rapport aux quotas, et s’assurent également que les petits transporteurs ont un accès au fret au même titre que les grands. Leur rôle en matière de régulation serait donc limité au respect des quotas.

De même, elles ne fixent pas en tant que tel des taux de frets mais servent plutôt d’instance de Concertation sur les taux de fret. De plus, le BARC et le BNF ont un rôle d’intermédiaire entre chargeurs et transporteurs pour Trouver du fret.

Ces organismes sont rémunérés par l’émission des lettres de voiture internationale et des instruments de facilitation. Le BARC et le BNF perçoivent une commission sur la valeur de transports en tant qu’intermédiations entre chargeurs et transporteurs pour tout transport fait par des transporteurs tchadiens ou centrafricains.

Contactez-nous pour toute questions

Merci pour votre envoi !
LOGO EVENT.png
bottom of page